Ressources

Découvrez quelques ressources en ligne qui entrent en résonance avec les activités de made with heART asbl

« L’émergence de la structuration psychocorporelle chez l’enfant, vue dans l’optique de la méthode G.D.S »

Par Joëlle Dewandeleer-Van Nieuwenhuyze, kinésithérapeute,
Viviane Kurrels, psychologue,
Bénédicte Struyf, kinésithérapeute.

« Dans cet article, nous allons développer comment Godelieve Denys-Struyf est parvenue à définir les étapes essentielles de la structuration psychocorporelle de l’enfant. Pour étayer notre propos, nous nous appuierons également sur les travaux du docteur René Spitz concernant l’organisation du psychisme de l’enfant. Nous verrons les liens qui unissent ces deux approches et qui corroborent aussi la nécessité de prendre en compte, dans nos démarches préventives et thérapeutiques, l’unité et la cohérence des aspects corporels, biomécaniques, comportementaux et psychiques de nos patients. »

Lire la suite »

« Interpréter Les Ballets russes : comment les danseurs et danseuses se mettent en mouvement » par Belinda Mathieu

Article publié dans le cadre du programme « Dans les voix des Ballets russes » de la plateforme numérique Danse on air, édité par la Manufacture de Bordeau. « Avec son ambition d’art total, les Ballets russes sont restés un choc esthétique majeur qui a marqué le début du XXe siècle (…). Aujourd’hui, certains chorégraphes tentent de réinvestir ce moment et cette esthétique, en prenant comme appui des documents d’archives, soit pour y coller le plus possible, soit, au contraire, en s’éloignant vers la fiction. Dans ces processus complexe, quelle est la place des interprètes de ces danses ? « 

Lire la suite »

Publication « Le S de l’ange, Souvenirs et Suites »

Cette publication est un objet hybride entre trace documentaire et textes d’art et d’essai, qui vous plonge de façon insolite dans le processus de recherche de Mathilde Laroque autour de Nijinski et la folie. Et la cerise sur le gâteaux : un jeu de société qui vous fera découvrir, de façon ludique et en mouvement, la vie du danseur.

Lire la suite »

« La mue du S ou Danser la folie, danser la vie », critique de Stéphanie Gonçalves (2019)

« La Mue du S est une pièce sur le temps brouillé de la « folie », dans une époque à toute allure : le temps délié, le temps suspendu, le temps retenu, qui résonne indéniablement avec le corps délié (la longue scène d’ouverture qui accueille le spectateur), le corps suspendu (on pense à cette belle scène du pont), le corps retenu de la danseuse, culminant dans une figure finale éprouvante, qui en dit long sur la tension intérieure du personnage. (…)
On sort de La Mue du S comme d’un rêve – ou d’un cauchemar ? – avec, entre les mains, un fil tendu depuis un siècle par Nijinski lui-même qui viendrait hanter le plateau. Ce fantôme dansant nous parle de confrontations à nos peurs, d’émancipation et de métamorphose pour vivre, calmement ou intensément, le présent. »

Lire la suite »

« Avec le schizophrène : la rencontre par excellence », par Philippe Lekeuche (2011)

« Qu’est-ce qui est rencontré dans la rencontre ? C’est toujours quelque chose qui n’est pas assimilable. Si toute rencontre est par essence manquée, le schizophrène nous place au cœur de la rencontre, car ce qui peut sembler être, de prime abord, une non-rencontre avec lui, une rencontre impossible, cela même constitue la rencontre dans ce qu’elle a de plus radical. (…) Toute rencontre se passe d’abord, immédiatement, in corpore. Le schizophrène, même s’il n’en fait pas état explicitement, est là, toujours d’abord, dans un certain rapport à son corps. Non qu’il soit dans son corps ou qu’il habiterait son corps comme on se loge dans une maison. Car ce corps, le sien, pour lui est étrange, certaines parties peuvent lui sembler étrangères, agissant par elles-mêmes, autonomes : le problème du faire-corps, du prendre-corps, de l’incarnation, est chez lui catastrophique. »

Lire la suite »

« Pratiquer la danse au fil des jours », par Mathilde Laroque (NDD59/2014)

« Comment assurer un suivi de sa pratique après une école supérieure, entre deux créations, ou simplement pour s’engager dans la voie professionnelle ? Nous nous sommes intéressés à la question dans sa globalité, prenant en compte aussi bien les cours quotidiens ou hebdomadaires que les stages ponctuels ou les laboratoires intensifs de recherche. Nous avons souhaité dresser un tableau significatif de l’offre sans toutefois être exhaustif, sachant que les initiatives se multiplient, évoluent de jour en jour, se font et se défont. Notre objectif n’est pas tant de répertorier les propositions mais plutôt de confronter différents points de vue sur les enjeux de l’entraînement du danseur professionnel. « 

Lire la suite »

« La médiation culturelle, un espace de partage », par Mathilde Laroque (NDD57/2013)

« Pratiquer la médiation culturelle demande de se positionner face à la définition de la culture et parallèlement de préciser son rapport à l’autre. Vue sous l’angle de la démocratisation de la culture, la médiation aurait pour but de faciliter l’accès à « La Culture pour tous », alors que d’un point de vue de la démocratie culturelle, elle permettrait la reconnaissance et l’expression « Des cultures avec tous ». (…)
Entrons dans la matière, sans enfermer la médiation culturelle dans une définition unique mais plutôt en cherchant à élargir son champ d’action. D’où vient sa nécessité ? À qui s’adresse-t-elle ? Par qui, où et comment se pratique-t-elle ? Selon quelle éthique ? Autant de questions qui trouveront une réponse à travers trois expériences distinctes. »

Lire la suite »

Mémoire « Place des danses dans la société : question de la médiation culturelle à double sens », par Mathilde Laroque (2013)

 » À travers la danse, le corps devient plus qu’un langage. Il est pulsation, il est animal, il est chair, il est os, il est souffle, émotion, mouvement, mouvement éphémère. L’éphémérité du mouvement confère alors à la danse une fragilité spécifique. Mais cette fragilité ne serait-elle pas aussi une force ? Nous pourrions alors nous demander quelle est la place des danses dans la société. Quelles traces elles laissent sur leur passage ? Comment participent-elles à l’organisation du monde d’un point de vue artistique mais aussi économique, sociologique, anthropologique, politique, culturel ? Comment la diversité des esthétiques influence-t-elle les clivages ou les cohésions sociales ? Quelle est alors la nécessité d’une médiation interculturelle de la danse, ou comment peut-on envisager une médiation culturelle à double sens, et pourquoi ? « 

Lire la suite »

© 2019 madewithheART asbl. Tous les droits sont réservés Designed by Bicolore