Découvrez toute notre actualité

Stages pour enfants : MAGIC KIDS devient MADE WITH KIDS en 2021 !
Toutes les infos sur le contenu des stages, les dates et les inscriptions seront en ligne sur notre site à partir du 30 mars 2021

« Je suis Nijinski » : création (2020-2021)
Je suis Mathilde, mais je ne suis pas la reine de Belgique. Je suis danseuse et je créé des spectacles pluridisciplinaires. Le jour de la Sainte-Mathilde se fête le 14 mars, c’est aussi l’une des Journées Internationales de la Schizophrénie. « Je suis Nijinski » est le titre de mon prochain solo… Affaire à suivre!
« La mue du S ou Danser la folie, danser la vie », critique de Stéphanie Gonçalves (2019)
« La Mue du S est une pièce sur le temps brouillé de la « folie », dans une époque à toute allure : le temps délié, le temps suspendu, le temps retenu, qui résonne indéniablement avec le corps délié (la longue scène d’ouverture qui accueille le spectateur), le corps suspendu (on pense à cette belle scène du pont), le corps retenu de la danseuse, culminant dans une figure finale éprouvante, qui en dit long sur la tension intérieure du personnage. (…)
On sort de La Mue du S comme d’un rêve – ou d’un cauchemar ? – avec, entre les mains, un fil tendu depuis un siècle par Nijinski lui-même qui viendrait hanter le plateau. Ce fantôme dansant nous parle de confrontations à nos peurs, d’émancipation et de métamorphose pour vivre, calmement ou intensément, le présent. »
« Avec le schizophrène : la rencontre par excellence », par Philippe Lekeuche (2011)
« Qu’est-ce qui est rencontré dans la rencontre ? C’est toujours quelque chose qui n’est pas assimilable. Si toute rencontre est par essence manquée, le schizophrène nous place au cœur de la rencontre, car ce qui peut sembler être, de prime abord, une non-rencontre avec lui, une rencontre impossible, cela même constitue la rencontre dans ce qu’elle a de plus radical. (…) Toute rencontre se passe d’abord, immédiatement, in corpore. Le schizophrène, même s’il n’en fait pas état explicitement, est là, toujours d’abord, dans un certain rapport à son corps. Non qu’il soit dans son corps ou qu’il habiterait son corps comme on se loge dans une maison. Car ce corps, le sien, pour lui est étrange, certaines parties peuvent lui sembler étrangères, agissant par elles-mêmes, autonomes : le problème du faire-corps, du prendre-corps, de l’incarnation, est chez lui catastrophique. »