Création pour l’espace public (parc) avec public convié dans le cadre du PECA maternelle 2,5 ans -5 ans en collaboration avec l’école 17, classe d’Isabelle Müller
Une danseuse accompagnée d’un.e ou plusieurs de ses ami.es donnent rendez-vous une fois par mois au parc Josaphat à des enfants de maternelles pour leur faire découvrir le parc autrement et entrer en mouvement avec la nature de façon poétique et ludique. En automne, les feuilles de toutes les couleurs tombent et virevoltent dans le vent. En hiver les arbres sont dénudés, laissant apparaître leurs vieilles branches sinueuses. Le froid se fait sentir, il faut bien se couvrir. Au printemps les animaux sortent de leur nids, les oiseaux chantent et les buissons fleuris deviennent des cocons douillets pour s’y cacher en attendant l’été. Un fil conducteur rythme les rencontres : la danseuse endormie. Comment faire pour la réveiller ?
- Artistes intervenant.e.s 2024-2025 :
- Mathilde Laroque : la danseuse endormie
- Mathieu Lilin : le musicien des bois (clarinette, saxophone et objets sonores)
- Véronique Decroes : Mamie Alice (marionnette)
- Anne-Esther Henao : Rosette, la clown
- Natsu : le chien du parc, ami de tous les enfants
En savoir plus :
Ce dispositif dans l’espace public est né en s’intégrant au projet pédagogique de la classe d’Isabelle qui fait l’école dehors au parc une fois par semaine toute l’année avec ses élèves (classe transversale mêlant des enfants de 2,5 ans à 5 ans). Chaque rencontre avec les artistes est une surprise pour les enfants. D’une fois à l’autre la danseuse endormie se trouve à des endroits différents dans le parc. Sur un banc, derrière un buisson ou accrochée à une branche, sous un kiosque ou sur un rocher… Le paysage et les caractéristiques du parc ajoutent une dimension scénographique naturelle, onirique et vivante au tableau de la danseuse endormie. Ce tableau se transforme au rythme des saisons. Chaque rendez-vous est l’occasion de goûter à l’art de la danse en dialogue avec une autre discipline (la musique, la marionnette, le jeu clownesque) et sans oublier l’apparition ponctuelle du chien Natsu qui apporte une autre expérience de la relation au vivant.
La démarche se veut participative. Pour cette raison les différentes scénettes sont travaillées avec une structure de base mais qui laissent de l’espace à l’inattendu pour interagir avec les enfants et l’espace alentour. Nous utilisons des procédés de composition instantanée avec des partitions d’improvisation élaborée de telle sorte à ce que le rythme, la tension, les états de corps et les émotions des personnages évoluent.
Ce projet est conçu de façon mensuelle sur une période qui s’étale toute l’année de septembre à juin avec un trêve hivernale de janvier à mars. Sur la période des interventions, une complicité se crée entre les artistes et les enfants. Nous faisons tous parti d’un même monde imaginaire auquel tout le monde croit ! À l’issue de chaque performance, les enfants sont invités à participer et à retraverser les différents états corporelles de la danseuse. Entre les rencontres, les élèves se réapproprient les scènes par des outils d’art plastique (principalement peinture), en classe avec l’institutrice. Ce projet se clôture par une rencontre parents-enfants ainsi qu’une exposition mêlant des photos prise pendant les rencontres et les peintures réalisées par les enfants en classe.
Production : made with heART, avec le soutien du Ministrère de la culture-Service général de la création artistique-FWB.